l'udps et sa base
Depuis que la base de l'UDPS a découvert l'existence de l'accord secret signé par Félix Tshisekedi et Joseph KABILA, elle n'est plus contente. Elle a notamment compris que le Président de la République Félix Tshisekedi est pris en otage par Joseph KABILA et sa famille politique actuellement appelée FCC. Félix Tshisekedi n'est pas libre d'exercer son pouvoir en tant que chef de l'État élu afin de réaliser son programme promis dans les différents discours de soulager la misère du peuple congolais.
Le communiqué conjoint signé par Messieurs Néhémie MWILANYA coordonnateur du FCC et Jean-Marc Kabund, le Président du CACH a renforcé la colère de la base de l'UDPS. Elle s'est massivement rendue au siège du parti à Limete pour plus d'éclaircissement sur le récent communiqué du 07 mars 2019. Lorsqu'elle a appris connaissance dudit communiqué, elle a qualifié Jean-Marc Kabund de Traître. Elle dit de ne pas reconnaître ce communiqué et rejette l'accord secret.
Jusqu'à ce jour, la base de l'UDPS est à la recherche de ses cadres pour clarifier cette situation et promet de descendre dans la rue les jours avenirs au cas où il n'y aurait pas d'explications claires et nettes à ce sujet.
C'est une vive tension qu'il faut à tout prix maîtriser au sein de la base de l'UDPS qui a compris en retard. Tout en soutenant cet accord, Jean Marc Kabund et Kabuya sont visés par la base et risquent d'être chassés de l'UDPS. Cette base rassemblée dans des différentes communes de la ville de Kinshasa communément appelée "PARLEMENTAIRE DEBOUT" promet d'interdire à ces deux messieurs de ne plus mettre leurs pieds à la permanence du parti à Limete.
Deuxième grogne est venu de la publication du cabinet de Président de la République Félix Tshisekedi.
Avec les figures inconnues, amis de la diaspora et beau frère, la base s'est sentie isoler et ne comprend pas pourquoi sa présence dans l'UDPS après 37 ans de lutte, tous les combattants qui ont manifesté dans la rue, sont absents et ne se retrouvent pas dans le cabinet du nouveau chef de l'État?
Nous leur avons demandé d'attendre!
La réponse, voilà comment nous sommes viellis. Ce sont des jeunes comme Félix, Kabund, Kabuya qui doivent attendre, pas nous.
Dossier à suivre dans nos prochaines éditions et les jours avenirs, nous dirons plus.
le président felix face a aux jeunes de son parti politique
Voici les grandes lignes de ce qu'a dit le Président Félix Tshisekedi aux jeunes de l'UDPS dimanche 10 mars
A. DOSSIER DE LAMUKA
- Président Félix Tshisekedi a demandé aux jeunes de l'UDPS de ne jamais se laisser emporter par la distraction de LAMUKA.
- Félix Tshisekedi rassure les jeunes de l'UDPS, qu'il n'a jamais reçu une quelconque instruction de KABILA , contrairement à la campagne des membres de LAMUKA , qui propagent partout qu'il serait président protocolaire .
B. SA VISION OU PRIORITÉ
- Félix Tshisekedi a fait savoir aux jeunes de l'UDPS sa vision qui consiste à s'occuper de la vie des militaires , policiers et fonctionnaires , en faisant d'eux ses priorités .
C. FORMATION DU GOUVERNEMENT
- Félix Tshisekedi martèle que le prochain gouvernement sera sérieusement conditionné par la gestion axée sur le résultat.
D. LIBÉRATION DES PRISONNIERS POLITIQUES
- Le Président Félix Tshisekedi va se voir avec le président du CNSA , Joseph Olengankoy ce lundi 11 février pour une seance de travail visant la libération de tous les prisonniers. Car , le Président Félix Tshisekedi ne fait pas du tout confiance à l'actuel ministre de la justice, Tambwe Mwamba , selon lui il est à la base de toutes ces arrestations maquillées
E. SES PREMIÈRES MESURES
- Félix Tshisekedi dit avoir déjà fermé tous les cachots , désormais il n'y aura plus de prisonniers politiques.
F. GESTION DE LA PRÉSIDENCE
- Félix Tshisekedi déclare qu'il n'a pas encore reçu son salaire jusque-là , y compris tous ses conseillers ou membres de son cabinet présidentiel.
- Il est revenu également sur les récentes nominations des membres de son cabinet présidentiel. Félix Tshisekedi demande aux jeunes de l'UDPS d'être patients . Car ils ne seront pas négligés ni oubliés...
Mike Ndenge Quaterback
Martin Fayulu a Bruxelles
MARTIN FAYULU A BRUXELLES : DECEVANT ET ENERVANT A LA FOIS
Les masques sont tombés. Plus haut monte le singe, mieux on voit son cul, dit-on ! Dans son plein droit de revendiquer sa vérité des urnes, Martin Fayulu est tombé plus bas que terre en Belgique où il a dévoilé sa face cynique de mécréant. Fatigué de danser et de chanter sans être inquiété le moins du monde en RDC, l’homme a choisi de ramper dans les pays de ses maîtres devant les médias-mensonges suprémacistes blancs qui l’ont soutenu à bout des bras pendant sa campagne.
En effet, dans toutes les interviewes qu’il a accordées, il s’est d’abord auto-encensé en s’appuyant, toute honte bue, sur les résultats que seul son camp revendique, oubliant au passage qu’il n’a jamais apporté un début de preuves de ses allégations à la Cour constitutionnelle comme l’exige la loi. Pire, il a excellé dans la distribution des qualificatifs et injures, comme il en a depuis peu l’habitude pour se consoler de ses frustrations. Et pour couronner ses logorrhées nauséabondes, il a sorti trois phrases qui le ramènent dans la boue malodorante des caniveaux :
- «Je peux donner un mot d’ordre pour déstabiliser la RDC». Rien d’étonnant quand on sait que son colistier Muzito avait déjà annoncé les couleurs. On attend voir à quelle sauce Fayulu et les siens vont nous bouffer et de quelle déstabilisation il parle. On voit bien que la grenouille veut se faire plus grosse que le bœuf et qu’elle prend des vessies pour des lanternes.
- «Les Européens nous ont APPRIS les valeurs morales, les valeurs judéo-chrétiennes». Ici, sans détour, Fayulu a plus que déçu. Quémandant le soutien des blancs, il les a mis au dessus des noirs, vantant les valeurs judéo-chrétiennes ! Est-ce à dire qu’il reconnaît le rôle «civilisateur» de la colonisation et de l’esclavage ? Que diront de lui les Congolais qui ne sont pas chrétiens ? Avec Fayulu président, les chaînes de la colonisation et de l’esclavage, on va juste les repeindre en doré pour mieux se mettre au service des multinationales.
- «Les Congolais de la diaspora membres de l’UDPS [sont des Luba qui] soutiennent leur frère». Ici, enfin, Fayulu est passé à côté d’une belle occasion de sa taire. Y a-t-il crime quand un Muluba soutient Félix Tshisekedi et pas crime quand Muzito, Matungulu, Nshole, Monsengwo, Ndaywel et bien d’autres du Bandundu sont à fond derrière lui ?
Cet homme a fini par se discréditer et ramener au premier plan la petitesse de son être. Simplement dégoûtant.
la demande de jean pierre Bemba a la cpi
*Jean-Pierre Bemba demande plus de 68 millions d’euros de dédommagement à la CPI*
jeuneafrique.com Mar 11, 2019 3:35 PM
L'ancien vice-président congolais, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » après plus d'une décennie en détention, a demandé plus de 68 millions d'euros de dédommagement, selon son avocat.
« Le but de cette demande est de tenter de réparer une partie des dommages causés à l’homme (Jean-Pierre Bemba) et à sa famille par son arrestation, sa détention et les actes accessoires de la Cour et de certains États parties », a déclaré Peter Haynes, l’avocat de Jean-Pierre Bemba, dans un document transmis à la Cour pénale internationale (CPI) lundi 11 mars.
« Un homme innocent a perdu dix ans de sa vie », a-t-il souligné. « Bien entendu, la Chambre ne peut pas revenir en arrière et lui rendre ces années. Le seul remède qu’elle puisse fournir est une réparation financière », a ajouté son avocat.
« Au moins 12 millions d’euros pour sa détention »
La défense de Jean-Pierre Bemba a demandé à la CPI d’ordonner le versement « d’au moins 12 millions d’euros pour la durée de sa détention, 10 millions d’euros au titre de dommages et intérêts aggravés, 4,2 millions d’euros pour ses frais de justice et un montant d’au moins 42,4 millions d’euros pour les dommages causés à ses biens », tels que le gel de ses avoirs.
La CPI est-elle finie ?
Jean-Pierre Bemba a passé plus d’une décennie en détention après sa condamnation en première instance en 2016, à dix-huit ans de prison pour les meurtres, viols et pillages commis en Centrafrique par sa milice entre octobre 2002 et mars 2003. Mais le 8 juin 2018, la chambre d’appel a renversé la peine d’emprisonnement la plus lourde jamais prononcée par la CPI, l’acquittant de toutes les charges retenues contre lui dans ce procès.
La demande d’indemnisation formulée par